Au cœur des glaces de l'Arctique, du Svalbard au Groenland

Située sur l'île principale de l'archipel du Svalbard, Longyearbyen est la capitale territoriale la plus au nord de la planète. Avec ses températures hivernales pouvant aller jusqu’à moins 40°C, les paysages de cette ville minière sont saisissants. Les glaciers, les montagnes à perte de vue et la nature à l’état sauvage vous donnent l’impression de pénétrer une terre inexplorée.

Cap au sud-ouest du Spitzberg, immergez-vous dans cet environnement à nul autre pareil et explorez ses richesses insoupçonnées. Dans ce sanctuaire naturel, la lumière polaire se conjugue à la météo changeante de l’Arctique, grand ciel bleu, horizon constellé de nuages, brume enveloppante effaçant la frontière entre terre et mer. Suivez les traces des premiers explorateurs et admirez les majestueux fjords et glaciers sculptant des paysages à couper le souffle, leurs eaux glacées miroitant sous le soleil de minuit. Les fjords, véritables cathédrales de glace, révèlent des secrets millénaires, tandis que les glaciers, tels des géants endormis, avancent lentement vers la mer, libérant des icebergs étincelants. Au fil de l’eau, peut-être observerez-vous des belugas et rorquals, alors que sur les rivages, phoques et renards arctiques ajoutent une touche de mystère à ce tableau vivant, où les falaises abruptes deviennent des zones de reproduction pour des milliers d'oiseaux marins, à l’instar des guillemots. Le sud-ouest du Spitzberg est une ode à la nature dans sa forme la plus brute et la plus pure.

La réserve naturelle du Sud-Est du Svalbard est la deuxième plus grande zone protégée de Norvège. Créée en 1973, cette aire de préservation de plus de 21 000 km² vous offrira de somptueux panoramas, entre paysages côtiers, îlots rocheux, plateaux montagneux, vastes plaines de toundra et calottes glaciaires. Avec un peu de chance, vous pourrez y observer une grande variété d’oiseaux de mer, le site étant classé zone importante pour la conservation des oiseaux, ainsi que des cétacés, des rennes du Svalbard, ou bien encore des renards polaires. L’île de Edgeoya est en outre réputée pour accueillir un certain nombre d’ours polaires durant la période de reproduction.

Naviguer dans le détroit d’Hinlopen, au cœur de l’océan Arctique, entre les îles norvégiennes du Spitzberg et de la Terre du Nord-Est vous promet une expérience inoubliable. Ce territoire de la réserve naturelle du Nord-Est du Svalbard vous offrira des panoramas à couper le souffle entre magnifiques formations basaltiques et calotte glaciaire à perte de vue, s’engouffrant dans la mer. La ligne de rivage incisée par les fjords s’avançant dans les terres compose un paysage féérique où flottent, ça et là, des icebergs, résultats du vêlage des glaciers environnants. Ce lieu aujourd’hui privilégié pour l’observation des oiseaux marins nichés dans leurs gigantesques falaises, des ours polaires et des morses fut autrefois intrinsèquement lié à l’histoire des baleiniers qui fréquentèrent la région dès le XVII^e siècle. C’est l’un d’entre eux, Thymen Jocobsz Hinlopen, alors directeur d’une société baleinière hollandaise, qui lui donna son nom. Plus tard, trappeurs russes, explorateurs européens, scientifiques et même alpinistes parcoururent cette région aussi hostile que sublime.

La réserve naturelle du Nord-Est du Svalbard protège depuis 1973 la région la plus septentrionale et froide de l’archipel : la Terre du Nord-Est, immense désert polaire recouvert par deux calottes glaciaires et deuxième plus grande île du Svalbard. Les fjords et les falaises de l’ouest et du nord, protégés par le Gulf Stream abritent d’importantes colonies d’oiseaux et de morses. Les paysages de l’est et du sud, plus froids, sont dominés par d’imposants glaciers qui vêlent de majestueux icebergs dans le vaste détroit de Hinlopen. D’importantes colonies de guillemots de Brünnich ont trouvé refuge sur ses falaises abruptes*. Vous aurez alors peut-être la chance de voir rôder l’ours ou le renard polaire aux alentours.

*selon la période de nidification et de migration

Vivez des moments de navigation exceptionnels à bord du Commandant Charcot, premier navire de haute exploration polaire, et premier navire de classe polaire PC2 capable de naviguer au cœur même des glaces, sur des mers et des océans que la banquise rend inaccessible aux navires de conception classique. Le Commandant Charcot accueille à son bord des équipements océanographiques et des scientifiques sélectionnés par un comité d’experts. Profitez des conférences et des temps d’échanges à bord avec ces spécialistes pour vous initier ou approfondir vos connaissances des pôles, participez avec PONANT au développement de la recherche scientifique et découvrons ensemble ce que ces fascinantes destinations ont encore à nous dire.

Cap au nord-est du Groenland, immergez-vous toujours plus loin et plus haut en Arctique, et explorez les richesses insoupçonnées de la banquise, inaccessible aux navires traditionnels à cette période de l’année. Les différents états de la glace et la diversité infinie de ses textures dévoilent, à la faveur des variations de la lumière et des humeurs du ciel, un spectacle d’une splendeur inouïe. Avec patience et humilité, vous naviguerez parmi la banquise de la dérive transpolaire et les cathédrales flottantes à la blancheur irisée. Sur votre route, un iceberg, pris dans les glaces, semble avoir suspendu sa course, tandis que des crêtes de compressions dévoilent leurs arêtes effilées. Au milieu de cet infini glacé, la beauté se niche dans les détails et la magie de l’instant. Au royaume des ours polaires, Le Commandant Charcot, cocon rassurant taillé pour l’exploration polaire, vous offrira de belles observations au gré des rencontres. Peut-être aurez-vous la chance d’admirer les silhouettes émouvantes d’une mère et de son ourson suivant ses traces sur l’étendue immaculée.

Sur la côte est du Groenland, dans la région d’Ittoqqortoormiit, vous aurez l’opportunité rare de vous immerger au cœur d’un paysage isolé et d’explorer, la beauté de ses reliefs. Les hautes montagnes alpines se découpent dans le ciel, dévoilant les arêtes de la roche sombre. La région abrite le réseau de fjords le plus long au monde, le Scoresby Sund. Sur les abords du fjord, le village éponyme est considéré comme l’un des lieux habités les plus reculés au monde. Les maisons colorées, typique du Groenland ponctuent le panorama de petites taches rouges, jaunes et bleus, contrastant avec les reliefs arides de ce territoire. Une immersion dans la région vous permettra de découvrir le mode de vie ancestral des derniers chasseurs du pôle. Une véritable plongée dans la vie des habitants de l’Arctique.

À bord de votre navire, suivez les traces de Jules Poret de Blosseville, explorateur et navigateur français. En 1833, à bord de La Lilloise, il partit à la découverte de cette partie isolée et inexplorée de l’est du Groenland et donna des noms français à divers sites de la côte. L’aventure eut probablement une triste issue puisque l’équipage ne fut jamais retrouvé. Ce territoire inhabité qui porte aujourd’hui son nom est situé au sud du Scoresby Sund. Entourée de glaces, icebergs et morceaux de banquise, la côte de Blosseville fait partie de ces lieux sauvages et difficiles d’accès que peu de personnes ont la chance de découvrir.

Encore presque inconnue il y a cent ans, la côte est du Groenland reste la région la plus authentique et la plus majestueuse. Ici, les montagnes alpines se mêlent intimement à la mer tandis que les fjords se parent de hauts sommets enneigés et d’icebergs dérivants. Suivez les traces du célèbre Pourquoi Pas ?, navire du commandant Jean-Baptiste Charcot, qui partit avec son équipage à la découverte d’Ammassalik, petite île à la beauté primaire et sauvage que les populations inuites ont élue pour domicile. Le nom de cette île fait référence aux capelans, petits poissons de couleur argentée flamboyante, dont la présence par milliers annonce aux habitants le retour du printemps. Une découverte surprenante dans un décor spectaculaire.

Situé entre le Groenland et l’Islande, le détroit du Danemark fut traversé pour la première fois par les Vikings à la fin du X^e siècle, lors des expéditions d’Erik Le Rouge. Durant la Seconde Guerre mondiale, ses eaux furent le théâtre d’une bataille qui opposa la Kriegsmarine à la Royal Navy, le 24 mai 1941. En hiver, une banquise de mer, très dense, se forme le long des côtes groenlandaises et, tandis que le courant transpolaire charrie des milliers d'icebergs toute l'année, le détroit est généralement libre de glace en été. Ses profondeurs abritent la plus grande cascade au monde, cataracte sous-marine formée par l’écart de température entre les eaux froides de la mer du Groenland et celles, plus chaudes, de la mer d’Irminger. De nombreuses espèces de cétacés s’épanouissent au cœur de ce riche écosystème.

La capitale islandaise s’étend au bord d’une vaste baie, dans l’ouest du pays. Sur la colline d’Oskjuhlið, le musée Perlan offre une vue panoramique sur les quartiers verdoyants. Un peu plus loin, on repère aisément la flèche de l’église évangélique Hallgrímskirkja : elle indique le centre historique, telle une invitation à flâner le long de Skólavördustígur et de Laugavegur, deux rues animées aux charmantes petites boutiques. Aux portes de la ville, la péninsule de Reykjanes qui compte les insolites bassins thermaux du Lagon bleu, est la promesse d'un agréable moment de détente.